les violences faitent aux femmes
Les chiffres officiels pour la France, qui ne reflètent pas la réalité :
selon les données du gouvernement sur fléau sans nom !
1 femme est violée toutes les 7 minutes
1 femme sur 8 déclare avoir été agressée sexuellement
100% des femmes ont subi des agressions sexistes
94% des victimes de viol sont des femmes
96% des violeurs sont des hommes
Les chiffres font froid dans le dos.
- En 2016, en France, 123 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire.
- En 2016 toujours, 225 000 femmes âgées de 18 à 75 ans ont déclaré avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles par leur conjoint ou ex-conjoint.
- Pour 3 femmes sur 4, les violences sont répétées.
- Pour 8 femmes sur 10, elles s’accompagnent d’atteintes psychologiques et/ou d’agressions verbales.
- Pourtant, les femmes ne sont pas les seules victimes des violences conjugales et domestiques. Ainsi, des… …
- Violences sexuelles: 81% des victimes sont des mineurs, 94% des agresseurs sont des proches, selon une enquête soutenue par l’UNICEF
Les enfants, les hommes et les animaux souffrent également de violences domestiques.
- 1 femme sur 10 est touchée par la violence conjugale. (Enquête nationale sur la violence faite aux femmes ENVEFF 2000)
- Au cours de sa vie, plus d’une femme sur cinq a subi de la violence physique et/ou sexuelle dans le cadre d’une relation de couple. Deux femmes sur cinq ont subi de la violence psychologique au cours de leur vie. Plus d’une femme sur deux connaît dans son entourage au moins une femme qui a été frappée au cours de sa vie par son mari ou ami. (Suisse)
- 40% des homicides de femmes sont le fait de leur conjoint
- 60 % des appels Police Secours de Paris concernent les violences conjugales. (Enquête des Droits des Femmes 1988 – Secrétariat aux Droits des Femmes)
- 70 % des agressions conjugales se sont produites alors qu’aucun des deux partenaires n’avait bu. (Enquête commandée par Nicole PERY, secrétaire d’État aux droits des femmes, publiée en juin 2002)
- Les violences intra conjugales sont très mal rapportées : un cinquième des victimes de violences physiques et le tiers des victimes de violences sexuelles n’ont pas porté plainte, ni enregistré de main courante, ni parlé à qui que ce soit (ami, médecin ou association). Quand les femmes confient l’agression qu’elles ont subie, c’est plus souvent à un proche ou un ami (47 % pour une agression hors ménage, 42 % dans le ménage) ou à un professionnel (19 % dans les deux cas) qu’à la police. Tout se passe comme si elles cherchaient davantage à être comprises et soignées que vengées, ou comme si elles n’avaient pas confiance dans les chances de voir leur agresseur puni. (INSEE 2007)
- Dans plus de la moitié des cas, les enfants sont témoins des scènes de violences (Enquête nationale sur la violence faite aux femmes ENVEFF 2000)
- Dans 40 % des cas, les violences conjugales commencent pendant la grossesse ou sont plus graves pendant la grossesse pour les 2/3 des femmes. Après la naissance le nouveau-né se retrouve doublement en danger, par la violence du père qui peut s’abattre sur lui (dans 3 cas sur 4 de violences conjugales), et par les violences que la mère subit (dans 90 % des cas les violences conjugales continuent après l’accouchement). »[source]
Dans le monde :
- Une femme sur 7 victimes de viol.
- 130 millions de femmes mutilées, excisées.
- Une sur trois victimes de violence… Et les coups qui démarrent souvent à la première grossesse…
- 35% des femmes et filles sont exposés à une forme de violence physique et/ou sexuelle au cours de leur vie.
Il existe la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes où la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la journée des femmes.
Ses violences inadmissibles ont pour conséquence des violences et séquelles physiques et psychologiques, mais également 23% des demandes d’IVG (viols, violence conjugales, violences familiales). Avortements non consentis et traumatisants. Ses victimes « avaient trois fois plus de chances d’accoucher prématurément que la moyenne, une grande proportion d’entre elles (7%) ont accouché à la maison, pas par choix mais par contrainte, un tiers d’entre elles ont reçu des coups sur le ventre et 82% ont subi des violences sexuelles ».
- « Ces violences entraînent des problèmes de santé physique, mentale, sexuelle, reproductive chez les femmes victimes et peuvent accroître leur vulnérabilité au VIH. »
- « Pour l’auteur de violence, les facteurs de risque sont les suivants: un faible niveau d’instruction, des antécédents de maltraitance pendant l’enfance ou l’exposition à des violences contre leur mère, l’utilisation nocive de l’alcool, l’acceptation de la violence et de l’inégalité entre les sexes, et la conviction d’avoir des droits sur les femmes. »
- « Pour la victime de violence, les facteurs de risque sont les suivants: un faible niveau d’instruction, l’exposition à la violence interparentale, des sévices pendant l’enfance et l’acceptation de la violence, des prérogatives de l’homme et de l’état de subordination de la femme. »
- « En dehors des conséquences psychologiques et sociales, les violences faites aux femmes coûtent 3,6 milliards d’euros en France, en termes d’aides sociales, de soins et surtout de perte de capacité de production, selon l’évaluation du ministère des Affaires sociales et des Droits des femmes. »
Pour Caroline de Haas, la fondatrice de l’association Osez le féminisme, la volonté politique d’éradiquer ce fléau reste tiède. A l’inverse, les campagnes de sensibilisation réalisées pour la sécurité routière ont été efficaces. « 12 millions d’euros par an rien que pour la communication, on a formé les gendarmes, on a sensibilisé dans les écoles. Résultat : on est passé de 20 000 à 4000 morts par an ».
« La violence d’un partenaire intime et la violence sexuelle entraînent à court et long terme de graves problèmes de santé physique, mentale, sexuelle et reproductive pour les femmes. Elles affectent aussi leurs enfants et entraînent des coûts sociaux et économiques élevés pour les femmes, leur famille et la société. Ces violences peuvent:
- avoir une issue mortelle, qu’il s’agisse d’homicide ou de suicide.
- causer des traumatismes – 42% des femmes qui subissent des violences de la part d’un partenaire intime signale des blessures consécutives à l’acte.
- occasionner des grossesses non désirées, des avortements provoqués, des problèmes gynécologiques et des infections sexuellement transmissibles, dont le VIH. L’étude de 2013 a montré que les femmes victimes d’abus sexuels ou de maltraitance avaient 1,5 fois plus de risques de souffrir d’une infection sexuellement transmissible, et dans certaines régions, d’être infectées par le VIH que les femmes n’ayant pas subi de violence de leur partenaire. Elles risquent également deux fois plus souvent de subir un avortement.
Les coûts socio-économiques de la violence du partenaire intime et de la violence sexuelle sont énormes et se répercutent dans toute la société. Les femmes peuvent souffrir d’isolement, d’inaptitude au travail, de perte de salaire, de non-participation à des activités régulières et d’une capacité limitée à prendre soin d’elles mêmes et de leurs enfants.
Il existe un nombre croissant d’études bien conçues examinant l’efficacité des programmes de prévention et de riposte. Il faut davantage de ressources pour renforcer la prévention, notamment primaire, de la violence exercée par le partenaire intime et de la violence sexuelle, c’est à-dire pour éviter que des actes de ce type ne soient commis et pour renforcer la riposte contre cette violence. Il semblerait que dans les pays à revenu élevé, les interventions de sensibilisation et de conseil visant à améliorer l’accès aux services des victimes de violences de la part du partenaire intime parviennent à réduire son occurrence. Des programmes de visites à domicile comportant une démarche de santé assurée par du personnel infirmier compétent semblent également prometteurs pour limiter la violence du partenaire intime. Il reste toutefois à évaluer leur utilisation en milieu défavorisé. Dans les milieux peu nantis, les stratégies de prévention qui se sont avérées prometteuses comprennent celles qui rendent les femmes plus autonomes sur le plan économique et social en alliant microcrédit et formation à l’égalité des sexes; celles qui favorisent la communication et les aptitudes relationnelles au sein des couples et des communautés; celles qui limitent l’accès à l’alcool et à l’usage nocif de l’alcool; celles qui transforment les stéréotypes sexospécifiques et les normes sociales néfastes en mobilisant la communauté et en instaurant une éducation participative en petits groupes avec des femmes et des hommes afin de susciter des réflexions critiques concernant les relations fondées sur l’inégalité entre les sexes et le pouvoir.
Pour instaurer un changement durable, il importe d’une part, de promulguer des textes législatifs et de les faire respecter et d’autre part, d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques visant à promouvoir l’égalité des sexes:
- en mettant fin à la discrimination contre les femmes dans les textes sur le mariage, le divorce et l’autorité parentale;
- en mettant un terme à la discrimination dans le droit successoral et patrimonial;
- en améliorant l’accès des femmes aux emplois rémunérés;
- en mettant au point des politiques et plans nationaux, dotés des ressources nécessaires, pour combattre la violence à l’égard des femmes.
Si une approche multisectorielle s’impose pour prévenir la violence contre les femmes et y répondre, le secteur de la santé a un rôle important à jouer, à savoir:
- faire campagne afin de rendre inacceptable la violence perpétrée contre les femmes et lui conférer la dimension d’un problème de santé publique;
- offrir des services complets, sensibiliser les prestataires de soins de santé et les former de sorte qu’ils puissent répondre aux besoins des victimes de manière globale et empathique;
- prévenir la résurgence de la violence grâce à la détection précoce des femmes et des enfants qui la subissent et leur proposer l’orientation- recours et le soutien approprié;
- promouvoir des normes égalitaires entre les hommes et les femmes dans le cadre de l’initiation des jeunes aux aptitudes personnelles et sociales et des programmes approfondis d’éducation sexuelle;
- produire des données factuelles sur les méthodes concluantes et sur l’ampleur du problème en menant des enquêtes auprès de la population ou en incorporant la violence contre les femmes dans les enquêtes sanitaires et démographiques conduites auprès de la population, ainsi que dans les systèmes de veille et d’information sanitaires. »
violences sexuelles
Les violences sexuelles sont un crime tant devant les hommes, que devant DIEU et constitue une violation des 10 commandements, la loi la plus importante de l’humanité. Nous devons renforcer le droit des victimes et tout faire pour arrêter ses pratiques d’un autre âge. Une jeune femme Amanda Nguyen souhaite que l’ONU, renforce les droits des survivant.es de violences sexuelles! Et nous sommes d’accord avec son initiative. » « En 2016, la communauté Change.org a adressé une pétition au Congrès des États-Unis pour l’adoption de la Déclaration des Droits des Survivant.es d’Agressions Sexuelles. Avec succès! Les violences sexuelles sont un problème universel qui exige d’être reconnu internationalement. En effet, 1,3 milliard de personnes sont des survivant.es d’agressions sexuelles. L’Organisation des Nations Unies (ONU) a été fondée pour protéger l’égalité de tous et toutes, indépendamment de qui ils/elles sont ou où ils/elles vivent. Pourtant, l’Assemblée Générale des Nations Unies n’a jamais adopté une résolution consacrée spécifiquement aux violences sexuelles.
[…] Dans le milieu scolaire, les statistiques parlent d’un garçon sur 8 et une fille sur 4, victimes d’agression sexuelle, des chiffres trop importants.
En tant que père, j’ai vécu ses difficultés d’accompagner de ma fille dans le long parcours de la reconnaissance de son préjudice et de son statut de victime.
Violences lors de conflits armés
Soutenir les associations d’aide aux femmes
le viol conjugal
En France, le viol conjugal est puni de quinze ans de réclusion criminelle (l’article 222-23 du Code pénal). Un viol est une « pénétration obtenue sous la menace, la contrainte ou la surprise ». « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol.
Ouvrages :
Il me tue cet amour
Comment je me suis reconstruite après huit ans de violences conjugales
de Marie Gervais
sortie le 22 octobre 2020- Prix TTC : 18,90 € – 192 pages
disponible sur le site de l’éditeur massot et d’amazon
Mise en ligne le 31 décembre 2020