Monoparentalité
Introduction
De nos jours, la monoparentalité concernerait « une famille sur quatre (23%), soit près de 2,5 millions de familles, selon les données du recensement de l’Insee. Conséquence de cette mutation, 3,4 millions d’enfants mineurs sont élevés par un seul de leurs deux parents, soit près d’un mineur sur quatre, 2,5 millions l’étant au sein d’une famille monoparentale et 1,4million, dans le cadre d’une famille recomposée. Cette croissance spectaculaire de la monoparentalité est liée à l’augmentation rapide des ruptures conjugales. La garde des enfants étant le plus souvent confiée à la mère, les femmes sont plus souvent concernées que les hommes par cette situation: dans plus de 80% des cas, les familles monoparentales sont en effet composées d’une mère élevant seule son ou ses enfant(s). »
Situation
Il est évident que les familles monoparentales souffrent plus que les autres de la précarité, mon programme d’action globale doit permettre de réduire les inégalités (entre autres paiements directs des pensions alimentaires, uniformes à l’école, paiement direct des frais de restauration scolaire, des frais de garde d’enfants, aides ciblés, accès facilité à un logement social, accès rapide à une mesure de protection (foyer et logement d’urgence), aide au retour à l’emploi, revenu universel et protection sociale, protection juridique universelle etc….).
La France compte de plus en plus de familles monoparentales, dont les enfants souffrent de la crise.
« le taux de chômage des mères seules avec enfants dépasse les 20% contre 11% pour les mères vivant en couple (les difficultés d’accès à l’emploi et de mobilité professionnelle étant accrues par les charges familiales etles problèmes de garde d’enfants en particulier). Enfin, parce que le niveau de formation de ces mères est sensiblement plus bas que celui des mères en couple: en 2011, 28% des mères seules avec enfants sont sans diplôme contre 19% des mères en couple, et 28% d’entre elles ont fait des études supérieures contre 40% pour les mères en couple. Du coup, le taux de pauvreté après redistribution (mesuré à moins de 50% du revenu médian) atteint 20% dans les familles monoparentales, un niveau très supérieur à la moyenne nationale (14% environ) et incomparable avec le taux de pauvreté des mères vivant en couple (entre 6%et 7%). Les conséquences de cette situation sont très concrètes: une famille monoparentale sur cinq vit dans un logement dont la taille est inférieure aux normes de peuplement en vigueur. Beaucoup connaissent des restrictions alimentaires ou de chauffage, des renoncements aux soins, des retards de paiements »[1]
Il est nécessaire également de faciliter la reprise d’une activité professionnelle à temps partiel avec cumul avec les aides sociales, pour permettre à ses femmes de retrouver une certaine dignité et autonomie.
Le problème des pensions alimentaires
Les propres enfants de l’auteur vivent dans un foyer avec des difficultés. J’ai moi-même du mal, malgré ma volonté. Il est urgent de réformer le système pour sortir ses familles de la précarité.
Dire que 40% des hommes ne paient pas la pension due à leurs enfants, est un faux problème. Car combien vivent eux-mêmes dans la précarité et la difficulté, combien n’ont pas de logement, ou inadapté à recevoir leurs enfants, combien ont du mal à finir leurs mois sans être à découvert, pour ceux qui ont la chance d’en avoir un ?
Transmettre l’attribution d’une pension d’un juge à la CAF est une très bonne idée, car elle permettra de réduire les délais de traitement, mais surtout, permettre une juste étude de la situation du parent non-gardian et de prendre le relais immédiatement en accordant l’ASF dans le cas ou le parent ne peut payer ladite pension, sans se mettre lui-même en danger et créer une situation difficile avec le parent gardian.
Il est nécessaire également après une réforme des aides sociales, de l’instauration du revenu universel, de permettre aux mères de soufflé, de trouver une stabilité financière et d’ouvrir tous les droits auxquels elles peuvent prétendre : Revenu universelle et ses compléments , la CMUC et la protection juridique, les Aides à la garde des enfants, les réductions à la cantine et prime de rentrée scolaire, l’accès à un logement social, etc..
L’ASF ne devrait plus être intégrer comme un revenu, mais comme une aide sociale destinée aux enfants ! Permettant de reprendre une vie normale, de sortir d’une situation anxiogène et de choisir de reprendre une activité professionnelle, même à temps partiel, pour retrouver une autonomie et une dignité. Elles seront priorités pour un logement social, une place en crèche où d’assistance maternelle.
Mise en ligne le 31 décembre 2020
Sources
[1] Terra NovaІ Pensions alimentaires: en finir avec les impayés – mars 2019